menu

20km de Paris: Ça cartoon


La BD, le thème de cette 38ème édition des 20 km de Paris, l’occasion pour moi de faire un jeu mot entre ma performance du jour et une célèbre émission qui a bercé mon enfance. Pour des raisons de sécurité, cette course a revu une partie de son parcours. Prévoyant et respectant les consignes de l’organisateur, j’arrive assez tôt au stade pour y déposer mon sac aux consignes et papoter avec les copains. Un rapide premier échauffement avec Caroline est effectué avant de rejoindre le SAS de départ. Contrairement à ce que j’avais pu lire ou entendre des précédentes éditions, l’organisation est  au point. Les coureurs de mon SAS peuvent même profiter pour s’échauffer de quelques mètres carrés pour tourner en rond juste avant la ligne de départ #hamster. J’en profite pour fignoler mon échauffement en compagnie de Ludo, non loin du coach (le terme fignoler est un peu « too much », je l’avoueJ).

Le départ est donné à 10h, je m’élance en compagnie de Ludo qui revient à la compétition. Le premier kilomètre est légèrement chaotique : bousculades, ralentissements. J’ai un peu de mal à prendre mes repères et reste vigilant. Le deuxième kilomètre, en montée vers l’Arc de Triomphe, permet d’étirer le peloton. J’essaye de me caler proche de l’allure voulue (3’50/km environ) sans me mettre dans le rouge. Le passage sur l’avenue Foch me rappelle mes précédentes participations au marathon de Paris : j’espère finir en bien meilleur état cette fois-ciJ.
 L’arrivée dans le bois de Boulogne est l’occasion pour moi de faire un premier point. Les jambes : ça déroule tout seul. Le cardio et la respiration : tout va bien. Je commence déjà à sentir que je suis dans un bon jour mais reste prudent. Le passage au cinquième kilomètre, en 19:21, me confirme que je suis dans un bon tempo. Je continue de dérouler en gérant mon effort sans trop puiser.  Déjà la porte d’Auteuil qui nous amène dans Paris et le dixième kilomètre : je ne vois pas le temps passer et en profite pour avaler un gel. Je commence maintenant à doubler régulièrement en « prenant en chasse » des petits groupes de coureur.

L’arrivée sur les quais de Seine sera mon moment préféré de la course, je suis en forme et la vue lointaine sur la Tour Effel est tout simplement magnifique. Je continue de doubler tout en maintenant l’allure sans rencontrer trop de difficulté.  La succession de tunnels est néanmoins « casse-pattes », mais j’arrive à maintenir le cap. Le ravitaillement du quinzième kilomètre est l’occasion pour moi de recevoir des encouragements de Geoffroy et Boris qui sont bénévoles. Je leur fais un petit signe pour leur dire que je suis bien et je dois bien avouer que leurs encouragements me donnent des ailes. Je profite de cette euphorie pour arriver aux Tuileries dans un état de fraicheur qui m’étonne.

Ce doux état sera de courte durée car le changement de rive sera le moment où je commence à sentir que je puise sérieusement dans mes dernières forces. J’arrive néanmoins à ne pas perdre trop de temps et je continue surtout à doubler encore quelques personnes (ça fait toujours du bien mentalement). Je m’accroche en disant qu’il me reste moins de trois kilomètres à parcourir soit moins de dix minutes, je ne peux pas craquer maintenant. La remontée vers la Tour Effel et le quai Branly est difficile, je suis content d’arriver enfin à destination. Derniers hectomètres, j’essaye de tout donner et franchis la ligne en 01:17:37.
Je suis « cuit » mais heureux ! Un rapide calcul mental me confirme que je suis sur des bases plus rapides de 30 secondes que mon record sur semi. Toujours bon pour la confiance… La médaille remise est une belle réussite. Je file tout de suite récupérer mon sac et profiter d’un massage agréable offert par un sponsor de l’organisation de la course pour clôturer cette journée de sport.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire