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Foulées de Vincennes : une barre enfin franchie

Voilà plus de 6 mois que j’enchaine les 10 km, 6 mois à essayer de passer en vain sous les 37 minutes, il ne m’a manqué que 10 petites secondes lors de la corrida d’Issy, si peu mais à la fois énormément sur cette distance. Ce 10 km parisien est en quelque-sorte l’occasion de lancer le début de ma préparation marathon. Celle-ci ne commencera réellement qu’une semaine plus tard mais il est toujours bon d’avoir de véritable repère sur une distance courte. De plus, j’ai envie de réaliser comme l’année dernière un « triptyque » en battant mes records sur 10 km, semi puis Marathon.

Je me réveille ce dimanche matin sans aucune pression. En retrouvant Matthieu à Vincennes, cela ne va pas s’arranger, on passe notre temps à bavarder et rigoler même pendant l’échauffement. Je n’ai pas vraiment l’impression que je suis à quelques minutes de me faire mal sur une distance très difficile pour mon petit cœur J.Pendant ce fameux échauffement, c’est avec plaisir que je croise Lorène, Julien, Thomas et Laurent. Nous rentrons dans le SAS seulement 3-4 minutes avant le début de la course.

Le starter est enfin donné, je me faufile sur le coté droit pour essayer de ne pas perdre de temps dans ce premier kilomètre. Je veille à ne pas tomber, il y a pas mal de virages et de terre-plein. Je ne sais pas trop si je suis sur la bonne allure, les jambes répondent sans plus. Je me dis qu’il faut mieux rester prudent pour l’instant. Vers le 3ème kilomètre, je double Fréderic qui assure tranquillement le sub38 malgré son rhume. Je suis toujours un peu dans l’attente, j’arrive à garder un certain équilibre dans l’effort et les sensations deviennent de plus en plus bonnes au fil des mètres. Du tout bon…

Je croise le coach sur le bord de la route et lui fais un signe que tout va pour le mieux. Le 5ème kilomètre est franchi en 18’15. Pouah, je suis étonné d’avoir 15 secondes d’avance sur l’objectif sans avoir forcé pour l’instant. Je sens que cela ne va pas m’échapper, je suis dans un groupe de coureur du même niveau, c’est idéal. Je contrôle maintenant à chaque kilomètre mon temps de passage, j’ai l’impression que la pluie présente depuis le début de la course s’intensifie légèrement. Ce n’est pas l’idéal mais cela a aussi l’avantage de m’éviter de rentrer en surchauffe.

Les longues lignes droites commencent à m’user mais je sens que je ne vais pas lâcher, j’ai rarement était aussi « facile » sur un 10 km. Le passage au 8ème km me confirme que j’ai toujours ces fameuses 15 secondes d’avance. C’est parfait… Je recroise le coach et lui fait un signe que tout va bien. J’essaye d’accélérer mais cela est presque vainJ.  Le money-time de cette course est maintenant, une succession de « je te double, tu me doubles » avec les différents coureurs du groupe. La sortie du bois sonne comme une victoire, je vois l’arche d’arrivée avec cet énorme chronomètre encore dans les 36 minutes, quel plaisir !!! Je franchis la ligne en 36’43, 26 secondes de mieux que ma précédente marque.  Je caressais l’espoir de battre mon record d’une dizaine de secondes, mais de là à lui mettre presque 30 secondes dans la vue, pas croyable …

Je file de suite à la consigne récupérer mes affaires et en loupe même la médaille de la course (oups). Maintenant, place à 10 semaines de préparation pour le marathon de Londres, et tout ce peux que je vous dire, c’est que j’ai les crocs ;) …

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